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05 agosto 2024

Pilar 2: Impostos Mínimos Globais

Fonte da imagem: DELL-E 3

A Organização para Cooperação e Desenvolvimento Econômico (OCDE), na qual o Brasil ainda é “parceiro-chave”, mas ainda não membro-pleno, está implementando uma reforma tributária global em parceria com o G-20. Essa reforma faz parte do Projeto BEPS (“Base Erosion and Profit Shifting”, ou Erosão da Base (tributária) e Transferência de Lucro), que visa combater estratégias agressivas de planejamento tributário.

Uma postagem no blog em 2013 destacou: a pressão [para mudar as atuais regras] nasce da crise fiscal em vários países da OCDE e da percepção de que o atual sistema não dispõe de regras adequadas para tributar a economia digital, avaliar os preços de transferência de ativos intangíveis e para lidar com a transferência de lucros de um país de alta tributação para outro com menor tributação. 

Atualmente, o foco está no chamado Pilar 2, que estabelece um imposto mínimo global de 15% para as multinacionais, independentemente de onde operem. Segundo Edison Fernandes, em uma reportagem para o Valor, “caso determinado estabelecimento empresarial, pertencente a um grupo econômico multinacional, tenha seu lucro tributado em nível abaixo disso, a controladora, sediada em outros países, ou até outra empresa do grupo econômico, deverão pagar a diferença nos seus respectivos países. Assim, o tributo não cobrado em um país pode acrescer o tributo arrecadado por outro país".

Fernandes explica ainda que o Pilar 2 introduz uma forma de apuração autônoma, distinta das práticas atuais. Em vez de considerar o lucro apresentado na demonstração do resultado, o lucro real ou o lucro presumido, o Pilar 2 cria sua própria metodologia de cálculo.

Ele alerta que essa abordagem pode se afastar dos padrões internacionais de contabilidade e abandona os esforços de harmonização das informações. Pode, ainda, aumentar a insegurança para investidores, uma vez que o rendimento do sócio e do investidor não terá contato com o imposto mínimo exigido.

Fernandes conclui que o lucro e o imposto calculado conforme as regras do Pilar 2 são abstrações que podem não corresponder à realidade financeira e tributária das empresas. Assim, pode ser visto simplesmente como uma forma de aumentar a arrecadação dos países membros da OCDE.

A Economist Inteligence aponta que os prazos estabelecidos para a implementação do acordo têm sido excessivamente otimistas e ainda não foram cumpridos. As expectativas de progresso podem variar significativamente dependendo dos resultados das eleições presidenciais nos Estados Unidos.


 

 

 

06 dezembro 2014

Suborno no mundo

Corruption knows no boundaries, or borders, according to a new study released by The Organization for Economic Cooperation and Development.
The OECD analyzed 427 foreign bribery cases that were closed between 1999 and 2014. What the researchers found is a steady stream of illicit money exchanges between multinational businesses and public officials in both poor and rich countries.

"We have learned that bribes are being paid across sectors to officials from countries at all stages of economic development," the researchers wrote. "Corporate leadership is involved, or at least aware, of the practice of foreign bribery in most cases, rebutting perceptions of bribery as the act of rogue employees."
Although the number of foreign bribery cases resulting in a punishment has fallen since its peak in 2011, it remains historically high.


And there have been cases  affects at least 86 countries around the globe.

That should raise an eyebrow. After all, these are business executives and government officials who have actually been caught, meaning that they likely only represent a fraction of the total number involved in under the table cash exchanges. While the report doesn't name any of the corporations, finding one currently embattled by corruption accusations isn't hard. Wal-Mart, the world's largest retailers, is currently being probed for bribery in a number of countries, after the company disclosed potential violations in Mexico.

But what is truly unique about the study is the level of detail it uncovers about how the bribes are being paid, where they are being paid, why they are being paid, who is offering them, and to whom they are being offered.

 And there have been cases  affects at least 86 countries around the globe.
That should raise an eyebrow. After all, these are business executives and government officials who have actually been caught, meaning that they likely only represent a fraction of the total number involved in under the table cash exchanges. While the report doesn't name any of the corporations, finding one currently embattled by corruption accusations isn't hard. Wal-Mart, the world's largest retailers, is currently being probed for bribery in a number of countries, after the company disclosed potential violations in Mexico.
But what is truly unique about the study is the level of detail it uncovers about how the bribes are being paid, where they are being paid, why they are being paid, who is offering them, and to whom they are being offered.

 Continua aqui

05 junho 2013

Escolas privadas são melhores?

[...]La qualité de l'enseignement est-elle meilleure dans les établissements privés ? Ou d’autres facteurs entrent-ils en jeu ?

Dans les pays de l’OCDE, les enseignements primaire et secondaire restent l’apanage du secteur public même si le secteur privé est plus développé en France par rapport à la moyenne OCDE.

L’offre d’enseignement privé prend différentes formes, depuis les institutions entièrement privées jusqu’aux écoles sous contrat avec l’État, en passant par les écoles gérées par les ONG ou par les communautés. Dans les données de l'OCDE, il existe deux catégories d’établissements privés : ceux subventionnés par l’État (financés à hauteur de 50% au moins par les pouvoirs publics) et les établissements privés indépendants dont le financement public est inférieur à 50%.
Bien que l’on parle beaucoup des écoles privées ces derniers temps, les enseignements primaire et secondaire restent l’apanage du secteur public. De plus, la proportion d’élèves scolarisés dans les établissements privés a peu progressé depuis une dizaine d’année au sein des pays de l’OCDE. En 2010, 90 % des élèves en moyenne fréquentent un établissement public dans l’enseignement primaire dans les pays de l’OCDE (contre 85 % en France). Les pourcentages diminuent légèrement dans l’enseignement secondaire : les établissements publics accueillent 86 % des élèves au collège (contre 78 % en France) et 81 % des élèves pour le second cycle du secondaire(contre 68 % en France).

Le secteur privé est donc plus développé en France par rapport à la moyenne de l’OCDE, notamment pour la scolarisation au second  cycle du secondaire (ce chiffre prend en compte les lycées traditionnels, l'apprentissage en CFA et les lycées agricoles) où seuls l’Australie, la Belgique, le Canada, le Chili, la Corée et le Royaume-Uni ont des proportions d’élèves scolarisés dans les établissements privés égales ou supérieures à la France.

[...]La taille des classes n’est pas primordiale mais une grande tendance ressort de l’étude PISA. Dans 26 des 29 pays de l’OCDE avec des données (voir graphique 2), les élèves de 15 ans scolarisés dans l’enseignement privé sont plus performants en compréhension de l’écrit que leurs homologues dans l’enseignement public. Cet écart est statistiquement significatif dans 16 d’entre eux. En moyenne, les élèves scolarisés dans le privé obtiennent un score supérieur de 30 points (39 points représentent environ une année d’étude dans PISA) à celui des élèves scolarisés dans le public. L’écart dépasse même 60 points en Nouvelle-Zélande, en Slovénie, au Royaume-Uni et aux États-Unis (voir graphique 2).

[...]Cependant, le niveau socio-économique des élèves explique en grande partie les écarts observés …

La première lecture est donc implacable : la scolarisation dans le privé garantit de bien meilleures performances dans la plupart des pays ! Mais la réalité est bien plus complexe. En fait, les établissements privés ont davantage d'élèves provenant de milieux favorisés que les établissements publics dans 21 des 29 pays avec des données.  Quand on sait que le milieu socio-économique des parents est un des facteurs les plus importants pour expliquer les performances des élèves, on comprend mieux. En effet, les établissements privés en attirant des élèves favorisés sont également plus susceptibles d’attirer des élèves plus performants et d’avoir de meilleurs résultats.

D’ailleurs, plus de trois-quarts de l’écart initial de 30 points entre public et privé s’explique par la capacité des établissements privés à attirer des élèves issus de milieux socio-économiques favorisés (voir PISA in focus numéro 7 : http://www.oecd.org/pisa/pisainfocus/48572011.pdf).

… ainsi que les autres avantages qui en découlent.

Et ce n’est pas tout, à travers les études de l’OCDE, les écoles qui regroupent des élèves plus favorisés ont tendance à avoir accès à davantage de ressources en éducation et à moins subir les contrecoups d’une pénurie d’enseignants. De surcroît, ces élèves ont davantage une attitude positive envers l’éducation, ce qui crée un climat en classe plus propice à l’apprentissage comme le montre le tableau 1 dans http://www.oecd.org/pisa/pisainfocus/48572011.pdf. Ainsi, lorsque sont pris en compte dans PISA la situation socio-économique des élèves et les avantages liés au matériel, la différence de performance qui subsiste entre les élèves des écoles privées et publiques n’est plus que de 3 points, c'est-à-dire non significative dans la plupart des pays. 
Ce n’est donc pas la qualité de l’enseignement qui explique les différences observées.
Revenons à la question initiale. On l’aura bien compris, ce n’est pas la qualité de l’enseignement (ou des enseignants) qui est le facteur expliquant en premier lieu la meilleure performance des établissements privés. PISA a d’ailleurs constaté que lorsque les écoles publiques bénéficient du même degré d’autonomie que les écoles privées et que la population d’élèves est similaire dans les deux types d’écoles, l’avantage significatif conféré à l’école privée observé dans 16 pays membres de l’OCDE, disparaît dans 13 de ces pays.

En fin de compte, les écoles privées, mais aussi certaines écoles publiques, dont la majorité des  effectifs provient des milieux favorisés, tirent avantage du type d’élèves qui fréquentent ces écoles.

Fonte: aqui